P’tit gars – Semaine 2 – Les câlins
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Les câlins…
Car vous serez nourris à son sein qui console jusqu’à en être rassasiés… vous serez allaités, et portés sur la hanche, bercés sur les genoux. Comme un enfant que sa mère console, je vous consolerai… Esaïe 66. 11-13
… combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Matthieu 23.37
Pour diverses raisons, historiques, sociologiques et même théologiques, le christianisme a perdu de vue le côté maternel de Dieu. Le Père, l’Éternel des armées, le Dieu tout puissant, ne doivent pas nous faire oublier la tendresse de notre créateur, son désir de nous prendre dans ses bras pour nous réconforter, nous encourager, nous consoler, nous câliner. Il a façonné Adam et Ève à son image. Il fallait l’homme et la femme pour le représenter, pour manifester sa sollicitude. À plusieurs reprises il s’adresse à son peuple avec la bienveillance d’une maman attentive aux bobos, petits et grands, de ses enfants.
Paul déclare au croyants de la ville de Philippe, « Car Dieu m’est témoin que je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus-Christ 1 Philippiens 1:8 ». Nous pouvons aussi ajouter que le christianisme a perdu la dimension tactile et corporelle omniprésente dans la société et la culture hébraïque. Les évangiles nous rapportent de nombreuses scènes qui surprendraient, pour ne pas dire plus, nombre de chrétiens aujourd’hui. Jésus touchait les malades, mettait ses mains sur leurs plaies, prenait les enfants dans ses bras, laissait le plus jeune de ses disciples se reposer contre son épaule… Comme le dit si bien Benoite Groult, « Quand un être n’a plus d’Espérance c’est de Charité qu’il a besoin, non de Foi ». Lorsque les mots sont impuissants, le corps à un langage que la raison ignore, mais qui peut faire tellement de bien…
Joceline, Arthur & Julien.
— Papa, je suis couché, tu viens me dire bonne nuit…
— Heuu, oui, je regarde la fin du journal télévisé et j’arrive.
— Arthur ! Julien est au lit, tu peux aller lui faire un câlin ?
— J’ai dit que j’allais y aller…
— Non, il faut qu’il dorme, vas-y tout de suite s’il te plait.
— Je vais y aller, je vais aller, mais de toute façon, il faudra bien qu’il apprenne à ne plus demander de câlins s’il veut devenir un homme.
— ??????
Deux heures plus tard.
— Waah ! Je tombe de sommeil, je vais me coucher, tu viens, Joceline ?
— Non, pas encore, je veux voir la fin de cette émission sur l’éducation des enfants, pour une fois qu’il y a un truc intéressant à la télé…
— Enregistre-le, viens te coucher…
— Je vais venir, je vais venir, je veux juste voir la fin…
— J’aime pas aller dormir tout seul, tu ne vas pas me laisser…
— Mon cher Arthur, il est temps que tu deviennes un homme ! 😉
Quelques questions pour creuser un peu plus…
-Est-ce que je pense à Dieu comme à une personne qui voudrait me « câliner » ?
(…l’amour du Christ nous étreint… 2 corinthiens 5.14. le verbe « étreindre » utilisé ici par Paul, parle d’étreinte amoureuse, ou d’embrassade entre amis)
-Pourquoi associons-nous la plupart du temps, le fait d’être « câlin, ou tactile », avec la féminité ?
-Pourquoi est-il si difficile dans notre culture, de communiquer notre compassion ou notre empathie par un contact physique ?
-Est-ce que nous considérons le corps comme mauvais ou source de tentation ?
Le défi de la semaine
Faire un câlin à chacun de ses enfants avant qu’ils partent à l’école.
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