Jour 5 – Quotidien
Cité qui se réveille avant les éboueurs
Alors que, somnambules,
Nous croulons de fatigue
À côté des poubelles
Gonflées de superflu qui sera,
Ce matin, notre pain quotidien.
Surtout… surtout ne pas dormir
Au lever du soleil qui nous démasquerait.
Mais marcher et veiller
Sur lui qui dort encore à l’abri tes bras.
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Merci
Heureuse que ce chemin se fonde dans le tien 🙂
Sur la route de l’exil, j’adresse des « pourquoi moi » en me cachant du froid derrière de vieux convois. Sur la route de l’exil, je cherche « je ne sais quoi » ; un abri ou un toit… un tout petit « chez-moi ». Sur la route de l’exil, je suis un hors la loi, mais Ton regard sur moi me restitue mes droits